Saturday, July 23, 2011

تنغير: ملتقى الكتاب والابداع


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الجهاتُ المُنظِّمةُ:

  1. جمعية شباب حلول – تنغير
  2. جمعية صوت الشباب – تنغير
  3. جمعية أصدقاء اللغة الفرنسية – تنغير
  4. جمعية فن، شباب بلا حدود – تنغير
  5. التضامن الجامعي المغربي – المكتب الإقليمي تنغير
  6. نادي القراءة – الثانوية التأهيلية صلاح الدين الأيوبي – تنغير
  7. المعهد العالي للتكنولوجية التطبيقية ITA Sup.- تنغير

الجهاتُ الداعمةُ:

  1. عمالة إقليم تنغير
  2. المجلس العلمي – تنغير
  3. المجلس البلدي – تنغير
  4. المندوبية الإقليمية للشباب والرياضة – تنغير
  5. النيابة الإقليمية للتربية الوطنية – تنغير
  6. جمعية آباء وأولياء التلاميذ للثانوية الإعدادية زايد أحماد – تنغير
  7. جمعية آباء وأولياء التلاميذ للثانوية التأهيلية سيدي محمد بن عبد الله – أفانور
  8. فيدرالية الجمعيات التنموية – تنغير
  1. اسم المشروع : ملتقى الكتاب والإبداع – الدورة الأولى

نوعية الملتقى : ملتقى تربوي وثقافي واجتماعي

مدة الملتقى : الأسبوع الممتد بين يوم الأحد 17 والأحد 24 أبريل 2011

شعار الملتقى : اقرأ.. تُعَبِّد الطريقَ للإبداعِ

مكان الملتقى : الثانوية الإعدادية زايد أحماد – تنغير، والثانوية التأهيلية سيدي محمد بن عبد الله – أفانور. فضلاً عن فضاءاتٍ أخرى لبعض الأنشظة الموازية.

فكرة الملتقى :

يسعى هذا المشروع إلى إنصاف الكتاب، والمصالحة بينَه وبين القارئِ تلميذاً وأستاذاً، وترسيخ ثقافة القراءة، والتربية على المواطنة. وذلك من خلال عرضِ ما يزيد عن 4000 كتابٍ من مختلِفَ المجالات الفكرية والأدبية، والثقافية والتربوية، موازاةً مع مجموعة من الندوات والدورات التكوينية، وورشات التوجيه التربوي، والورشات الفنية، فضلاً عن تنظيم مسابقات في الإبداع الفني والأدبي.

الأهداف العامة للملتقى:

  1. إنصاف الكتاب، والمصالحة بينه وبين القارئِ تلميذاً وأستاذاً.
  2. معالجة ظاهرة العزوف عن القراءة.
  3. اكتشاف الطاقات وتشجيع المبادرات الشبابيَّة التنغيريَّة.
  4. تحسيس الشباب بأهميتهم في تنمية المنطقة، وذلك بإعطائهم الفرصة في المشاركة الفعالة.
  5. تنمية المهارات، وتطوير القدرات الذاتية، وتغيير السلوكيات.
  6. محاربة السلبية، وتكريس التفكير الإيجابي.
  7. التحسيس بأهمية الكتاب، ودور حُسْنِ القراءة في بناء شخصية قوية تَكُونُ لبنةً في مجتمع حداثي وديمقراطي، تماشياً مع هدف التربية على المواطنة.
  8. تغيير العلاقة النمطية/السلبية التي تربط الأستاذ والتلميذ.

Tuesday, April 26, 2011

LA CARAVANE DE L'ART : AJSF



L’association Art, Jeunesse Sans Frontières de Tinghir a organisé une caravane de l’art, dans la région d’Errachidia et Erfoud, enpartenariat avec le centre Tareq Ibn Zyad des Etudes et de recherches, et avec la participation de la faculté polydisciplinaire d’Errachidia, la délégation du ministère de l’éducation nationale d’Errachidia et l’Institut de Technologie Hôtelière et Touristique d’Erfoud. Cette activité artistique qui s’étalait sur trois jours, du 13 au 15 avril 2011, avait comme objectifs de créer un échange culturel entre les jeunes, développer leur esprit artistique et, principalement, leur inculquer les principes de la citoyenneté à travers l’art. La caravane était le fruit d’une énorme réflexion et d’un travail continu de tous les membres de l’association et notamment le président de l’association, Mr. My Abdellah TAIBI, et la consultante Amal CHMITI qui présentaient l’idée et la défendaient depuis avril 2010.





La première journée à 9h 30, la caravane a inauguré son programme au Centre Tareq Ibn Zyad avec le mot de son directeur, M. Mustaph TILIOUA, donné par M.Mohmmed SADIKI, suivi du mot du président de l’association Art, Jeunesse Sans Frontières, M. Moulay Abdellah TAIBI. Ensuite, les assistants avaient rendez-vous avec M. Mohammed JGUENNOUR, écrivain, pour présenter les grandes lignes de son roman « Où est mon père ? », dans lequel il a essayé de faire une comparaison entre la valeur du père dans la famille marocaine d’autrefois et celle de nos jours, en mettant l’accent sur les différents facteurs qui ont mené à ce changement. Vers 11h, M. Saïd NJIMA, artiste peintre de la région, a présenté au public ses derniers tableaux en donnant des explications sur son choix des thèmes, des couleurs, des techniques…

L’après midi était spécialement consacré à la poésie où un ensemble de poètes ont offert aux amoureux de ce genre littéraire un plaisir infini. M. Lhcen AYYI, poète, a participé avec des poèmes de son dernier recueil poétique « La planète du printemps ». M. Omar TAOUSS, poète amazigh, a également fait goûter au public le charme de ses poèmes en amazigh à tel point que, même ceux qui ne connaissent pas cette langue, ont compris une grande partie du message, grâce aux gestes et la musicalité qui accompagnent sa lecture. M. Mohamed JGUENNOUR et M .Rachid ABOUNOUAR ont montré un grand talent dans ce genre littéraire aussi, à travers leurs poèmes dédiés aux assistants. Il ne faut pas oublier de mentionner la participation particulière du jeune poète de 11ans, Mohamed Amine CHMITI qui franchit ses premiers pas dans le monde de la poésie.

La deuxième journée, la caravane s’est déplacée vers Erfoud (70 Km d’Errachidia). La matinée était consacrée à l’institut de technologie hôtelière et touristique où les participants ont assisté à une démonstration de l’art culinaire qui consiste à comment préparer une tarte aux fruits à base de la pâte feuilletée. Ensuite, on a assisté à la diffusion des courts

métrages réalisés par l’association Art, Jeunesse Sans Frontières : « Bonjour la rumeur », « Pense à nouveau » et « Renaissance ». Ces films, ayant une visée pédagogique, discutent quelques problèmes de l’enseignement aux Maroc. Une table ronde a suivi cette présentation où il était discuté les thèmes et techniques des films.

Après un déjeuner à l’honneur des participants, à l’institut de technologie hôtelière et touristique, les assistants ont été invités à visiter le centre d’accueil et d’insertion d’Erfoud par son président M. Abdessalam MOUHI. Ce dernier a présenté d’amples informations sur ce centre inauguré par Sa Majesté le Roi Mohamed VI le 11 juin 2009 et réalisé dans le cadre de l'Initiative Nationale pour le Développement Humain.

A 15h 30, des ateliers, programmés par la caravane au collège Moulay Youssef d’Erfoud, ont commencé : Le premier atelier était consacré à la peinture et animé par M. Mohamed SOUAQI, professeur d’arts plastiques au collège, et M. Saïd NJIA, artiste peintre. Le deuxième atelier parlait de l’histoire du théâtre et était dirigé par M. Abderrahmane ALGHAZLANI, professeur de français et spécialiste dans le domaine du théâtre, et le troisième atelier a montré aux élèves les techniques du tournage au cinéma. Cette activité était présentée par M. Abdelhalim OUAHBI, technicien spécialisé au tournage cinématographique.

La dernière journée de la caravane, les participants étaient présents à la faculté polydisciplinaire d’Errachidia pour assister à la diffusion du long métrage amazigh « Han Imkina Tgan » réalisé par l’association Art, Jeunesse Sans Frontières. Ce film met en valeur la région de Tinghir en parlant de ses traditions et de ses beaux paysages.

La clôture de la caravane était 100% artistique. Une soirée musicale, réunissant un ensemble d’artistes de différents styles, a constitué un moment d’extase pour les assistants. L’artiste Mouloud ELMESKAOUI a vibré le public avec ses chansons, surtout avec son fameux morceau « Mama Afrika ». Le groupe de Itran Clan, qui chante le Rap amazigh, a offert aux amoureux de ce style de chan, des moments inoubliables. La participation du groupe de Louland et du chanteur Mohamed ELANSARI a donné une grande variété au programme grâce à leur style particulier qui a créé une bonne prestation chez le public.





« L’art, de l’âme vers l’âme » est le slogan de l’association Art, Jeunesse Sans Frontières qu’elle a essayé de réaliser à travers cette caravane et espère réussir à le faire et à passer ses messages à la majorité des gens. Rendez-vous à la caravane de l’art 2012 Inchalah.

Amal CHMITI

Association Art, Jeunesse Sans Frontières

Sunday, February 6, 2011

Gaggio Montano Mirragio, ITALY, 2011



The carnival of Gaggio Montano Mirragio is one of the most beautiful manifestations I’ve ever attended. It’s an annual carnival organised in Italy exactly in a wonderful country side on a mountain called Gaggio Montano in Bologna. This mountain is a kind of theatre stage for the whole day and all the attendance are characters in a very large beautiful play.
During the whole day, the characters choose their costume and roles that they want to play on the stage, each one has his own choice. In the middle of the hill, there are people depicting the earth with its daily activities, workers, dancers and characters from different eras and areas. Figures from pre-history, Roman era, middle age..etc and from different parts of the world like Greece, Persia, middle east, Europe and America, Africa, play all over the place.

Going up of the hill, there is heaven, beautiful and colourful where other characters play the role of angels with beautiful costume. Their role is to prepare drinks and sweets for good people on earth.

Going down the hill, there is hell. With all it’s horrible images in all religious thoughts. In this stage, the characters illustrate the image of hell full of devils in red and black colours. Sinful people and those of the wrong deeds are serving the devil in a sloppy, messy dirty costume and black faces.

The carnival is also an occasion for dancing and singing, crews from different parts of Italy are giving wonderful shows for the public the whole day like, belly dancing, gypsy dancing and others.

What I liked most is “the corrupted church”. The characters show the church as corrupted and full of paradoxical ideas, we went to have lunch in that “church” where some beautiful nuns wearing indecent clothes.

It’s also important to mention that people in Gaggio Montano were really nice and helpful.

Wednesday, September 1, 2010

Tagoumast en mouvement avec AJSF et ATD




Sous le thème « On se rencontre pour évoluer » l’association art, jeunesse sans frontières, en partenariat avec l’association Tagoumast pour le développement ont organisé la deuxième édition du festival sportif, culturel et artistique de Tagoumast, Tinghir du 1 au 3 juillet 2010.



Cette édition, a connu un grand succès d’après les participants et le public assistant aux différentes activités du festival. Durant ces trois jours, la région de Tagoumast a vécu de grands moments d’extase et d’unité entre ses habitants qui ont montré un grand intérêt aux activités présentées. Et grâce à la richesse du programme, les habitants de toutes tranches d’âge ont passé des moments agréables avec les jeunes de l’AJSF et ATD. Cette édition a aussi connu une participation imprévue des femmes sous le statut de leurs collectivités locales nommé « Laama ». Ces trois collectivités conventionnelles locales de Tagoumast : Ikhroufn, Imkoussa, et Taglawout présidé par des femmes « Imgharn n laamt » ont participé sérieusement en invitant les femmes et en les incitant à participer aux différentes activités du festival. Leur participation a été aussi avec du couscous délicieux, du cake et du bon thé à la menthe pour tous le public qui a dépassé 1500 personnes.



Pendant le premier jour, le 1 juillet 2010, les activités sportives (la course, la course avec les sacs, les ballons d’eau, la tire corde) ont commencé dés bonne heure dans les champs prés de la rivière de Tagoumast animé par la music DJ et les youyous des femmes. Sous les oliviers, Les participants de différent âge et sexe ont montré un grand enthousiasme et esprit sportif. Les jeunes compétiteurs, filles et garçons entre 6 ans et 26 ans et des mamans entre 30 et 50 ans ont aussi ajouté un grand poids la compétition. Le nombre des compétiteurs a dépassé 100 Personnes.



Après midi, à 16h, était un moment de rencontre femme/femme pour une discussion, en plein air, intitulée « la participation de la femme dans le travail associatif ». Cette discussion a été animé par les membres d’ATD Fayza CHKOUKOUT, Hakima FIKRI et les la directrice de la maison de la maternité de Tinghir (centre d’accueil et d’assistance des femmes enceintes) Rachida MEKKAOUI et d’autres activistes sociales. Le public ciblé dans cette discussion a dépassé 100 femmes et filles qui ont montré, un bon niveau de sérieux et d’intérêt au sujet. A la fin de cette discussion, la directrice de la maison de la maternité de Tinghir a fait une présentation et invité les femmes à visiter cet espace de maternité et voir ces services. Malgré l’analphabétisme de la plus part de ces femmes, elles étaient très civilisées et ont dépassé le niveau des attentes des organisateurs.



Le deuxième jour, le 02 juillet 2010, la matinée a été consacrée aux enfants de la région. Une matinée animée par Abdelaziz ABDERRASSOUL et Moustapha HANIN. Les enfants ont participé avec enthousiasme et beaucoup de joie. Ils ont chanté, joué et passé de bons moments.
A 17h, les femmes de Tagoumast avaient un rendez-vous au sein d’un atelier de secourisme animé par My Abdellah TAIBI. Dans son atelier, il a essayé de montrer aux femmes, et surtout aux mamans, comment traiter les dangers, les accidents qui se passent à la maison et comment se protéger contre ces problèmes. Les femmes ont enrichi l’atelier avec des questions dans divers sujets.



Après cet atelier, le public s’est dirigé vers l’espace des shows au milieu de Tagoumast pour la diffusion des courts métrages produits par AJSF et d’autres. Dans un climat calme, le public a suivi les courts métrages avec beaucoup d’intérêt.



Le dernier jour du festival, le 3 juillet 2010, AJSF et ATD ont organisé une soirée musicale et artistique. Avec un programme très riche. Cet soirée animé par Soumia CHKOUKOUT a commencé avec une lecture du Saint Coran, le mot du président d’AJSF My Abdellah TAIBI, puis des chansons du groupe Alhouda, Baraim Tagoumast, des skitchs, Bouba et son groupe, Deqqa Merrakchia, Itran Clan, et Ignawn avec Elhawzi. Les spectacles se sont étalés du 19h jusqu'à 01h du matin. Le public a beaucoup apprécié les spectacles et surtout le groupe Ignawn, qui ont crée un climat de nostalgie au beaux vieux temps. En parallèle avec cette célébration, les femmes de Lâamma ont été occupées par la préparation du couscous aux légumes et le thé à la menthe pour tout le public. Elles ont servi plus de 150 tables sans compter les organisateurs.



Un moment était consacré pour présenter les prix au milieu de la soirée. Les organisateurs ont donné les prix à 47 champions : filles, garçons et femmes. Les invités d’honneur Mr. Le président de la municipalité de Tinghir, Omar ABBAS, le président et le secrétaire de la fédération des associations du développement à Tinghir Mr. Elhasnaoui et Abdessamade Chcoucout. Et d’autres activistes sociales.



Tous nos remerciements pour tous ceux qui ont participé à l’organisation de cet événement, le staff d’AJSF et ATD et tous les Jeunes de Tagoumaste.

Thursday, March 25, 2010

Le Forum Régional des jeunes Agadir, Mars 2010











Sous le thème de « Tous ensemble…l’avenir nous réunit » le ministère de la jeunesse et du sport organise le forum régional des jeunes « Chababna ». Cette initiative est en partenariat avec le PNUD, UNFPA, UNICEF et autres.
La délégation de Ouarzazate a vu la participation de deux représentants de chaque maison de jeunes : Tinghir, Boumalen, Kalaat M’gouna, Ouarzazate, Taznakht et la nouvelle Dar chabab de Ait Sdrat avec des représentants très jeunes.
Tous les participants se sont rencontrés à la maison des jeunes Hassan II, Ouarzazate, accompagné de M. Hamid qui la représente. Les jeunes ont pris la route vers Agadir à 5h du soir.
A 1heure du matin, les jeunes sont arrivés à Agadir à la résidence Enbiaat où ils ont passé la nuit, comme c’était prévu sauf qu’il n’y avait personne pour les accueillir. Sous une bannière de cette «maison d’accueil », les jeunes ont attendu pendant un long moment pour entrer alors qu’ils étaient très fatigués. Après un coup de téléphone effectué par M.Hamid au responsable, les portes enfin s’ouvraient pour que les participants se soulagent après une longue journée de voyage.
Le lendemain, le forum commence ses activités à 9 heures du matin avec trois ateliers en parallèle, divisés selon l’âge : un atelier pour les jeunes moins de 14 ans, un autre pour ceux entre 14 ans et 18 ans et un troisième pour les fonctionnaires et les jeunes plus de 18 ans.
Les sujets discutés dans le dernier atelier étaient plus sérieux car ils ont mis en question les principaux problèmes qui touche la jeunesse comme : L’éducation et l’école, l’accès au secteur de travail, la culture et loisirs, les droits et les devoirs, la citoyenneté et les valeurs humaines, la religion, l’environnement, la jeunesse et le développement durable, le problème de conflit de générations et la relation entre les jeunes, les établissements et les associations.
Apres une pause de 10 minutes, les groupes étaient divisés selon le sexe pour discuter d’autres sujets propres à chaque sexe. Les sujets abordés dans ces ateliers étaient très intéressants, on a discuté : les comportements dangereux et les bonnes habitudes, la santé, l’éducation sexuelle et le mariage, la paternité et la maternité…
Les jeunes ont montré un grand intérêt et un enthousiasme dans leurs discussions et participations dans la recherche des solutions possibles aux problèmes présentés.
Après une pause déjeunée à 13 heures, on a repris les ateliers avec la présence des représentants des parents, les élus communaux et Monsieur le Délégué de la jeunesse et du sport d’Ouarzazate. Leur présence avait un poids énorme sur le déroulement des discussions, dans la mesure où il a présenté un moment de réflexion sur les réponses données par les jeunes dans les ateliers précédents.
Après ce dernier atelier, il était le temps d’une pause pour passer à la réunion globale qui englobe tous les participants sans exception pour donner les résultats finals du forum et présenter une synthèse des différentes activités.
Comme clôture de ce forum, une jeunes fille a lu la lettre du ministre de la jeunesse et du sport qui a félicité et remercié tous les participants de la région Souss-Massa-Daraa. A la fin les jeunes ont chanté l’hymne nationale qui unit tous les Marocains depuis longtemps et pour toujours.

La préparation et le déroulement de ce forum n’était pas assez professionnel :
D’une part, coté organisation, il n’y avait pas d’invitations officielles, ni un programme détaillé par conséquent les participants n’avaient aucune idée préalable sur les objectifs de ce forum. Ce qui a nécessité une préparation sérieuse du coté des responsables pour être au niveau d’un forum régionale et des attentes des participants.
D’autre part, la présence des participants des différentes régions de Souss-Massa-Daraa n’était pas importante car il ne s’agit pas d’une représentation officielle de chaque maison de jeunes, mais plutôt une rencontre générale de jeunes marocains. Ce qui veut dire que les représentants n’avaient vraiment pas la moindre occasion pour parler des grandes difficultés et spécifier les problèmes de leurs maisons de jeunes.
Certes, le forum n’avait pas satisfait les grandes attentes des participants, mais, au moins, il est nécessaire de mentionner qu’il était une occasion pour rencontrer des jeunes activistes dans différents Domaines.

Monday, February 15, 2010

Art jeunesse sans Frontière AJSF



AJSF
Art jeunesse sans Frontière Is an organisation that gathers a group of youth talented in different domains of Art. This organization came to existence in 2008, but declared officially in 2009. It aims to support art in the region of Tinghir by supporting artists to show their abilities to the world. Among their interests, in the first place, we mention cinema. This group carried out the first experience of producing a film that discusses the problems of Tinghir and preserve local culture and customs that are vanishing day by day due to the invasion of other cultures via our media. The AJSF started as the ciné-club Tinghir before being organization. Inside the association, there are people talented in painting, singers, theatre and inscription on wood. Itran Clan a Hip Hop group is also one of the important components of AJSF. works also on bridging the gaps with young immigrants in Europe and other countries.

The board of the association:
The president: TAIBI MY Abdellah
The vicee president: Abdelaziz Abderrasoul
The reporting secretary: Rachid Abou Nouar
The vice reporting secretary: Nawal Elaidi
The treasury secretary: Ali Azakka
The vice Treasury secretary : Taoufik Ajmai
The councilors: Abdelhalim Ouehbi
Khalid Hdach
Hassan Hachimi
Fatima El Issaoui
Amal Chmiti
Hayat Mekkaoui
Ismail Fikhi
Jaouad Mouchou
Rachid Mekkaoui

Fulfilled projects:
The long Film: “Han Imkinna Tgan”
The short film: “La renaissance” in cooperation with Ciné-clan France
The short film: “Bonjour la rumeur”
The short film: “Penses à nouveau”
In addition to this, the Hip Hop Group ItRan ClaN launched their first album titled “IN gratenegh” “between us”

Saturday, February 13, 2010

l’échange Strasbourg-Skoura 2009


Introduction
Suite à la demande d’organiser une introduction à l’anthropologie et un projet au Maroc avec la classe 12ème de l’école Michael de Strasbourg, j’ai contacté Jamila Hassoune, une libraire très active dans le domaine sociale que j’avais rencontrée en 2007. Elle s’est montrée intéressée et elle m’a mis en contact avec Abdellah Taibi, un jeune professeur d’anglais qui enseigne à Skoura, un village à l’est de Ouarzazate. C’est avec lui que j’ai poursuivi les démarches pour l’organisation d’un projet entre les jeunes de Skoura et la classe de Strasbourg.
Lors du voyage j’était accompagnée par Benjamin Bourgeois (professeur de mathématique et tuteur de la classe) et par Jolynn Hagwood (professeur d’anglais et tutrice de la classe). Cette dernière nous a rejoint le deux derniers semaines.
Du point de vue économique nous n’avons pas eu des financements extérieur. Tout le voyage (matériel et séjour) a été payé par les élèves, leur parents et les professeurs.

Cet rapport ce veut un rapport critique, chronologique et constructif.

Objectifs du projet

Tout ce projet est basé sur une série d’interrogations :
Où s'arrête la culture et où commence l'individualité? Que signifie "rencontrer" une autre personne?
Peut-on connaître une autre personne sans se connaître soi-même?
Loin des statistiques, comment développer une vision de l'être humain pour ce qu'il est?

à Le premier objectif était d’apprendre aux élèves à connaître l'autre, au delà des cultures et des distances, comprendre les relations humaines : permettre aux élèves de développer des outils pour connaître l'autre, et à travers l'autre, eux-mêmes.

L'idée était de créer un projet pour que les jeunes des deux côtés de la Méditerranée puissent se rencontrer lors d'une activité concrète.
En plus nous avons également pensé que la rencontre serait plus profonde si les élèves logeaient dans des familles marocaines de Skoura.

àUn des objectifs était aussi de rencontrer une ou plusieurs associations travaillant dans le domaine social.

àEnfin, pour rentrer les plus possible dans la position de l’anthropologue et pour prendre conscience des expériences vécues, nous avons demandé aux élèves de tenir un cahier de bord.



Déroulement

Marrakech

Nous avons passé une semaine a Marrakech avant de partir à Skoura. Les élèves ont pu y commencer à s’orienter dans la ville, les rythmes, le climat et ils ont commencé à rencontrer des gens.
Nous avons rencontré Jamila qui nous a parlé de ses projets et activités.
Grâce à Kalima Arbouche et Nadia Essaâdi (une professeur de français), nous avons rendu visite et animé deux classes du Collège Charif Idrissi.
Nous avons aussi visité l’ “Association Al Amane pour le développement”, où nous avons proposé une animation pour les enfants du quartier.
Pendant cette semaine nous avons été invité à Ghemat et nous avons visité l’actif Lycée Afghani et la salle multimédia « Espoir », grâce à Jamal Ould Ali et les jeunes avec qui il travail.
Pendant cette semaine les élèves ont été très enthousiastes et nous n’avions pas besoin de leur rappeler d’écrire dans leur carnet de bord, ils voulaient tout écrire. Ils posaient beaucoup de questions et ils partageaient leurs observations avec nous.


Skoura

Arrivée
Nous sommes arrivés le vendredi 16 au café CTM. Mohamed El Houkari, Abdellah et Amal nous ont rejoints.
Nous étions tous fatigués à cause du voyage montagneux (plus des problèmes intestinaux pour certains).
L’après-midi, nous avons visité le centre socioculturel et nous avons rencontré certains des jeunes marocains intéressés à participer aux activités.
Abdellah a présenté un programme fait à partir de mes propositions et des siennes qui m’avait envoyé le 15 octobre.
Le programme a été présenté mais la plus part des jeunes avait des horaires scolaires à cause lesquels ils ne pouvaient participer que très peu aux activités, contrairement aux attentes. Heureusement il y a eu le week-end et trois jour de grève. A cause de tout ça, nous avons du nous adapter et essayer de faire le possible dans les conditions existantes.

Activités :

Ice-breakers :
Il s’agissait des jeux de groupe et d’équipes, d’un brainstorming sur la France et sur le Maroc, des jeux pour se présenter. Les jeunes ont bien participé aux jeux proposés et cela a permis de commencer à créer des contacts entre eux.

Théâtre
Nous avons pu faire des exercices de théâtre que deux fois. Donc le projet initial de pouvoir présenter une pièce de théâtre n’a pas été réalisable.
Amal a proposé un texte que l’on aurait du travailler pendant les activités de théâtre mais ça n’a pas été possible à cause des horaires des élèves.
Au début nous avons cru que si on avait un lieu pour travailler avec les jeunes après 18h (heure de fermeture du Centre Socioculturel) nous aurions pu faire plus d’activités. Mais nous avons compris ensuite que les filles marocaines n’avaient pas pu participer après 18h.
Pendant les exercices nous avons crée une belle ambiance d’expression corporelle et vocale.

Activité sportive
Exercices avec Abdellah et football derrière le Centre Socioculturel.
L’activité a été apprécié même si la chaleur était forte. On a pu bien rigoler par le fait que nous étions assez nuls par rapport aux marocains.

Peinture sociale
Dessiner et après peindre des thèmes abstraits à deux ou trois en essayant de mélanger le plus possible les élèves.
Le résultat étaient des dessins harmonieux à quatre ou six mains. Après la plus part des élèves ont souligné que ce n’était pas toujours facile de communiquer à travers le dessin, avec le peinture c’était plus facile.
Nous avons aussi chanté tous ensemble « Lammabada », un chant arabo-andalus que j’avais appris aux étudiants français avant de partir, et le chant à souvent l’effet de réchauffer l’ambiance.

Plantation de 30 palmiers
Cette activité a été l’activité la plus aimé par les jeunes français : ça a été un geste concrète vers le futur.
Nous avons planté les palmiers derrière le Centre Socioculturel. Nous étions divisés par petites équipes mixtes et nous avons suivi les instructions pour bien planter les jeunes palmiers.

Bracelets brésiliens
Les filles françaises et moi nous avons enseigné à tout le group à faire des bracelets. L’activité s’est bien passée. Nous étions divisés en petit groupes.

« Tissage »
Les jeunes marocains étaient tous à l’école à part Mouna et Hanna.
Mouna nous a enseigné une technique de travail avec des fils et un cadre en bois avec des clous.

Visite à la Kasbah Amridil
Vu que les étudiants étaient à l’école nous avons été visités la Kasbah Amidrill avec Abdellah e Abdelkhader (un autre professeur d’anglais). Deux filles marocaines nous ont rejoints en vélo pour une heure. Les jeunes ont bien aimé et ils ont dessiné des détails de la kasbah.

Fabrication de bolas
Nous avons fabriqué des bolas (outils de jonglerie) en petit groups et après ceux qui connaissaient la technique ont appris aux autres quelques gestes.
Certains garçons marocains ont dit que c’était une pratique trop féminine. Cette activité aussi n’a pas pu être continué comme souhaité par manque de temps disponible de la part des élèves marocains (pour ceux qui souhaitaient apprendre plus).

Echange culinaire
Grâce à cette activité nous avons mangé un très bon cous-cous, mais ce n’était pas facile d’impliquer les élèves dans la préparation. De notre part nous avons essayé de préparer quelque chose mais pour une prochaine fois il faudrait s’organiser en avance et soit faire des courses à Ouarzazate, soit trouver un four disponible.

Jeux de cartes au café
La dernière semaine les jeunes se sont retrouvé au café CTM et ils ont beaucoup joué à des jeux de cartes. C’était un bon moyen pour qu’ils puissent rester entre eux sans les professeurs et se connaître mieu.

Visite a l’association de poterie Oulad Laarbia
(Coordination avec : April Khoury
Ça c’est très bien passé. Nous avons pu nous promener dans la palmeraie et nous avons pu percevoir l’ampleur de l’oasis et donc mieux nous situer géographiquement. Ensuite nous avons visité une association de poterie, en vitesse, mais le clou de la sortie a été le repas et l’après-midi dans la famille d’accueil de April (peace corp).
Là-bas nous avons très bien mangé et après nous avons chanté et dansé avec eux.
Pendant cette sortie il y a eu aussi une discussion provoquée par le fait que certains jeunes marocains ont jeté des ordures par terre. Les jeunes français étaient assez choqué et certains ont eu une forte réaction. Ça a été l’occasion pour que ils en parlent entre eux. Nous en avons parlé avec les élèves français et nous avons souligné que chez nous, nous aussi nous polluons beaucoup même si c’est moins visible. Pour une prochaine fois le thème de l’écologie ce serait très intéressant à développer. Autre que le problème des ordures, dans la région de Skoura il y a le problème de l’érosion et de la disparition progressive d’une partie de la palmeraie.

Sortie à Sidi Flah
Vu que les élèves étaient à l’école nous avons organisé, grâce à notre hôte Aziz (de l’auberge Les Nomades) , une sortie à Sidi Flah et nous avons dormi une nuit au début de l’oasis dans une tente berbère (150 dirham par personne).
Il s’agit d’un lieu vraiment très beau où il y a une riche rivière. A l’allée nous avons marché à pieds pendant 10 km environs et deux dromadaires conduits par Mohamed ont porté la tente. Au retour nous avons pu monter 2 à la fois sur le dromadaire.
Ça a été une surprise que nous avons fait aux étudiants et ils étaient très contents. Je pense que ce serait très chouette de pouvoir organiser des balades aussi avec les élèves marocains dans cette région (même sans les dromadaires).

Peinture Murale au Collège de Skoura

Finalement Abdellah et Amal ont réussi à avoir la permission pour faire de la peinture murale au collège de Skoura. Grâce à une autre grève les élèves ont pu participer assez nombreux. Le thème choisi été « les quatre éléments ». Le problème que nous avons perçu a été le manque de temps pour pouvoir faire une bonne réflexion et des exercices avant la peinture murale. Ça aurait pu être un projet d’ampleur qu’ on aurait réalisé sur plusieurs jours.
Cependant nous avons eu l’impression d’avoir contribué à rendre la court du collège plus colorée et accueillante. Il avait une bonne ambience et une bonne participation des élèves marocains.

Fête chez Aziz
Nous avons demandé à Aziz si nous pouvions faire une petite fête dans le salon de l’auberge. Nous avons acheté des desserts et nous avons pu passer environ deux heures ensemble le jeudi avant le départ. Je pense qu’il est important d’avoir un moment festif avant la conclusion. Ça a été un peu court pour pouvoir bien profiter de la bonne ambiance mais c’était très bien.

Conclusion et perspectives

-La rencontre souhaité entre les élèves a bien eu lieu.
A ce propos le départ a été très émouvant. Le jour avant et pendant les derniers heures les élèves s’échangeaient des cadeaux, ils s’écrivaient les un les autres dans leur cahiers, et certains ont pleuré. Je pense que tout ça c’est un bon indice du fait que une relation humaine et amicale a été développée. Ça c’était pour nous le but le plus important !
Cependant il y a eu une absence de réalisation d’amplitude, les activité rassemblaient plus à de l’occupation que à de la création commune.
A mon avis ce serait important : 1. d’avoir un ou deux projets d’ampleur pendant le séjour, au lieu d’une multitude d’activités ; 2. de laisser fréquemment des espace pour les élèves entre eux, pour des échanges et des projets sans professeurs.
Les élèves, de deux coté ils étaient frustrés de ne pas avoir pu beaucoup se voir et de pouvoir bien profiter du temps à disposition.
Pour ces raisons et pour faire un projet avec des activités quotidiennes, il faudrait le faire pendant les vacances des élèves marocains.

-Familles : c’était très positif pour les élèves d’être dans des familles, l’idéal étant qu’ils soient dans des familles des jeunes avec qui se déroulent les activités. C’était très gentil de la part des professeurs de se prendre en charge les élèves, vu aussi les problèmes relevés pour trouver des familles disponibles.

Socialisation : le début à Skoura n’était pas facile entre les jeunes. On pouvait voir que ils étaient assez introvertis de deux cotés. Les marocains se plaignaient que les français ne parlaient pas beaucoup et les français se palignaient que les marocains parlaient beaucoup en arabe entre eux et parfois ils pensaient qu’ils se moquaient d’eux. De notre coté nous avons essayé de les pousser à faire des efforts. Petit à petit, en particulier pendant les balades ils sont rentrés de plus en plus en contact, mais c’est seulement à la fine qu’ils commençaient à bien s’entendre et ils auraient voulu avoir plus de temps avec eux.


-Organisation et communication : la communication n’est pas toujours facile entre les organisateurs des deux groups. Un travail sérieux et profond est nécessaire avant la rencontre à fin que le moins des choses possibles restent indéterminées (voir les familles d’accueil et le programme).
On s’est rendu compte que toute une série de choses ont handicapé la rencontre et l’organisation : un certain climat de méfiance et de lourdeur à Skoura dû à son histoire (prison politique, enclave arabe dans une région berbère) et aux dégâts causé par le passage de l’association Renaître (financement des familles, présence de jeunes français en difficulté qui ont posé des problèmes…). Nous avons aussi remarqué que le professeurs, eux même ne sont pas très intégrés dans la société de Skoura.


-il s’est révélé important que les élèves français puissent bénéficier de temps libre et de quelques périodes où se retrouver entre eux.

-Langue : c’était très important que les élèves apprennent au moins des phrases de base en darija pour la vie quotidienne. Pour une autre fois ce serait souhaitable de créer plus d’échanges linguistiques.

-La découverte des environs a été aussi très importante et pourrait être plus développée. Selon nos élèves et nos observations, les sorties et les promenades ensembles ont été très bonnes pour mieux se connaître.

-Les élèves français ont été tout suite très enthousiastes à l’idée de pouvoir inviter des élèves marocains chez nous à Strasbourg. Etant nos élèves à la dernière année de leur scolarité, souhaitons qu’ils puissent venir en mars comme prévu. Pour que ça soit possible il faut commencer les démarches maintenant.

-Nous sommes aussi très contents des changements de nos élèves pendant ce séjour. Par exemple, à la toute fin nous avons demandé aux élèves d’exprimer des sentiments nouveaux qu’ils avaient ressentis pendant ce voyage. Un garçon a dit qu’il s’est senti renaître, une fille a dit que avant elle n’était pas du tout intéressé par le domaine sociale et que maintenant, grâce a des expériences concrètes, elle sentait un fort intérêt pour le social. Une autre elle a été très marquée par l’expérience de communication avec la « maman » de la famille où elle était, même si elles n’avaient pas une langue en commun.

Globalement ce voyage a été une réussite. Les rapports humains ont été riches et conviviaux, et je pense que nous avons tous grandement gagné en ouverture sur le monde et l’humanité. Nous espérons que des graines d’avenir ont été semées chez ces jeunes et que le futur en verra les fleurs et les fruits.

Merci à tous !


Francesca Cimino